Aki Shimazaki

11 juin 2008

Née au Japon , elle vit à Montréal.
Bien que sa langue maternelle soit, bien évidemment le japonais, elle écrit tous ses livres directement en français. Elle a écrit, notamment, une série de cinq titres (un reste à paraître) qui racontent la même tragédie, mais chaque fois sous angle différent puisque le narrateur change d'un roman à l'autre (il s'adit de la pentalogie « Le poids des secrets. » )
Pour son roman « Tsubaki» (1999), elle a reçu le Prix Littéraire de la Ville de Montréal 1999 et le Grand Prix des lectrices Elle Québec 2000.

En plus d'exercer sa plume, elle enseigne aussi le japonais

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Tsubaki

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Ce petit roman est le premier de la pentalogie « Le poids des secrets. ». Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko raconte sa vie, une vie qu'elle a toujours cachée aux siens. Elle évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagazaki où sa famille sera décimée lors de l'explosion de la deuxième bombe atomique. Enfin, et surtout, tout au long de ce récit, on découvre la tragédie, jusque là tenue secrète, de cette mère dont le sort fut brisé par les mensonges et la trahison de son père, mensonges qui l’ont poussée jadis à commettre un meurtre.

Commentaire

Dans un style sobre et intimiste, Shimazaki nous dévoile les émotions les plus intenses avec une grande retenue.

Le titre du livre Tsubaki qui signifie le camélia, fait référence à la fleur préférée de Yukiko, parce qu’elle ne se fane jamais, de même que jamais ne se fanera l’amour impossible de sa jeunesse...
Les romans de Shimazaki sont , en effet, parsemés d’allusions, de résonances et de symboles qu’il faut savoir découvrir dans ses phrases d’allure si simple ...