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Bibliophagie
9 mars 2008

Comme une valse

commeunevalsejc5 Commentaire

" Je suis le seul être vivant réveillé pendant que le reste de l'humanité est en train de dormir ", constate la narratrice de la première nouvelle du livre. Ses monologues désopilants et ses dialogues où l’ ivresse et la neurasthénie se disputent sont merveilleux d’ironie, mais une ironie non dénuée d’accents de tendresse, voire de compassion . Et quel art de pouvoir croquer en quatre pages toute une vie où la futilité tend à se substituer à une personnalité que les mondanités ont absorbée

Et l’on s’amuse énormément à voir Madge et Annabel, qui jouent à " et si un millionnaire nous léguait un million de dollars ? ", et Lolita, cette morne fille d'une mère survoltée, dont Parker dit : " A chaque fois que Madame Ewing entrait quelque part, toute tranquillité paraissait déserter la pièce. "

J'ai adoré ces nouvelles pleines d'une tendre ironie! L'auteur nous dévoile les petits travers de la société de son époque avec un certain recul, beaucoup d'humour mais sans aucune complaisance! Et pourtant, c’est aussi un peu elle-même que Dorothy Parker met ainsi en scène...

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Commentaires
K
Il s'agit de ce film :<br /> "Un film sur la vie de l'écrivain new-yorkaise est sorti en 1994. Intitulé 'Dorothy Parker', c'est Jenifer Jason Leigh qui en tenait le rôle-titre."<br /> Mais je crois que le titre était transformé en :Le cercle vicieux de Dorothy Parker.
S
@ Keisha : Je ne connais pas le film don tu parles, mais c'est vrai que rendre la saveur de ses mots sous forme filmée doit être une entreprise impossible !
K
J'ai dévoré tous les livres de Dorothy Parker à la médiathèque, c'est dire si j'apprécie, mais le film tiré de sa vie (1994 ?) m'avait agacée.
O
j'ai adoré ces nouvelles pleines d'esprit et de douce ironie!
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